Comment lutter contre la somnolence au volant ?

Qu’est-ce que la somnolence et comment la reconnaître ?

La somnolence est définie comme étant un besoin irrépressible de sommeil. Lorsque cette situation a lieu en pleine journée et durant des moments qui ne s’y prêtent habituellement pas, on parle de somnolence diurne.

Devant des endormissements involontaires et répétés, ayant un impact sur le quotidien et la qualité de vie, la consultation d’un spécialiste du sommeil est essentielle. Ce symptôme peut orienter vers le diagnostic d’une apnée de sommeil ou d’une narcolepsie.

Les conséquences de la somnolence diurne se manifestent par une fatigue chronique, une baisse de la vigilance et de la concentration, des difficultés sur le plan professionnel, familial et social ainsi qu’un risque important d’accidents domestiques, professionnels et de la route.

Quels sont les risques liés à des épisodes de somnolence au volant ?

L’assoupissement au volant peut être dangereux pour la sécurité de tous.

Les épisodes d’endormissement peuvent survenir durant la conduite et sont accentués par une dette de sommeil qui peut être à l’origine d’une baisse de la vigilance et des réflexes.
Certains signes d’alarme doivent motiver une consultation rapide :

• Vous avez les yeux qui piquent, les paupières lourdes et du mal à concentrer votre regard sur la conduite
• Votre nuque et vos épaules sont raides
• Vous baillez à répétition et changez souvent de position
• Vous franchissez les lignes et bandes d’alertes, même légèrement

Une micro-fermeture des paupières est susceptible de causer un grave accident de la route. Sur l’autoroute, l’importance de la vitesse accentue le risque accidentel et la sévérité du choc.

Quels sont les conseils pour lutter contre la somnolence lors de la conduite ?

Il peut être assez difficile de lutter contre la somnolence au volant ².
La prévention de la somnolence au volant est toutefois possible. Dès que les premiers signes de somnolence apparaissent, faire une pause est nécessaire. Vous pouvez vous arrêter, vous reposer, dormir ou bien donner le volant à quelqu’un en capacité de conduire.

Certains facteurs aggravants doivent être évités avant de prendre la route, tels que:

• La consommation d’alcool
• Des repas riches
• Prendre la route en ayant une dette de sommeil
• Certains médicaments comme les anxiolytiques, les somnifères ou encore les anti-allergiques peuvent induire une somnolence et une baisse de la vigilance. Des pictogrammes permettent de connaître l’impact de certains médicaments sur la conduite. 1 médicament sur 50 est classé incompatible avec la conduite ³.
• Rouler à une vitesse excessive aggrave les risques d’accident de la route.